Nicolas Krief
Nicolas Krief est historien de formation. Après un premier parcours professionnel, il choisit de se consacrer exclusivement à la photographie.
Il travaille en commande avec des titres de la presse nationale, ainsi qu’avec des institutions publiques et privées. Comme photojournaliste, il collabore avec Le Monde, le Figaro Magazine, Le Pelerin, La Croix, Grande Galerie, Ideat…, mais aussi avec Beaux-Arts magazine, Le Parisien week-end, Télérama, Les Jours, Paris-Match …, pour lesquels il couvre des sujets société, culture, éco, architecture…
En tant qu’auteur, il collabore avec des institutions culturelles et muséales (MNHN, RMNGP, La Villette, Pinault Collection…), et avec des acteurs publics et privés d’autres secteurs.
Ses travaux personnels le conduisent depuis des années en Sarthe, puis dans l’Orne, où il y réalise une chronique du monde rural, initiée avec sa série Jours de fête (qui saisit les moments de sociabilité en campagne en Sarthe), et poursuivie dans le cadre de la Grande commande photographique « Radioscopie de la France » pilotée par la BnF ; En vertu des pouvoirs conférés porte sur ce qui fait lien et autorité en milieu rural en Nord Sarthe et dans l’Orne (pratiques culturelles, politiques et religieuses, exercice des pouvoirs régaliens, comices agricoles, commémorations…).
Dans un tout autre univers, il mène un travail personnel dans les coulisses des grandes institutions muséales, au moment du montage et de l’installation des grandes expositions. Sa série Accrochages explore notre rapport aux œuvres exposées pendant ces moments d’accrochages.
La photographie telle que Nicolas Krief cherche à la pratiquer trouve tout son sens dans la mesure où elle tente de contribuer à une meilleure intelligence du réel. Pour autant, formellement, il aime laisser s’exprimer la dimension littéraire, épique, des situations, des expressions les plus triviales ; il aime voir le banal s’ériger au rang du romanesque.
Nicolas Krief travaille selon des conditions de reportage : "mes images sont des instantanés". Pas de mise en scène donc, pas d’éclairage d’appoint, pas de matériel de pose.
