L'Extractivisme en question, avec matali crasset, Mathilde Allain et Jade Lindgaard

L’extractivisme*, cette quête sans limite des matières premières dont la raréfaction implique d’aller les chercher toujours plus profond ou plus loin sur Terre, pose des questions essentielles au temps du défi écologique qui est le nôtre.

"Drill, baby drill !" a répété Donald Trump lors de sa campagne ("Fore, chéri fore !").

Ce slogan, devenu symbole d’expansion et de croissance n’est pas sans conséquences. Car parler d'extractivisme, c'est aussi parler des aménagements et des techniques aveugles vis à vis de l'environnement et des populations locales où se trouvent ces ressources.

Des minerais d’Ukraine aux forêts d’Amazonie, quel avenir pour ces "zones de sacrifice" ? Peut-on parler de néo-colonialisme ?

Dans le cadre de l’exposition "La Communauté des cratères, l’extractivisme de la pensée" de matali crasset, Transfo a invité la chercheuse Mathilde Allain et la journaliste, Jade Lindgaard à aborder l’extractivisme en questions, aux côtés de la célèbre designer.

  Extractivisme

Système d’exploitation excessive des ressources naturelles.

Quête sans limite des matières premières dont la raréfaction implique d’aller les chercher toujours plus profond ou plus loin sur Terre.

Parler d’extractivisme, c’est aussi parler des aménagements et des techniques aveugles vis-à-vis de l’environnement et des populations locales où se trouvent ces ressources. 

[texte de salle pour l'exposition "La Communauté des cratères, l’extractivisme de la pensée" ]